La docimologie et après ? Notes sur l’évaluation des acquis en arts plastiques ( B-A. Gaillot)

La docimologie et après ? Notes sur l’évaluation des acquis en arts plastiques

Introduction

Cette courte synthèse est détachée de notre publication Arts plastiques, l’évaluation des acquis (IUFM d’Aix-en- Provence, rectorat-DAFIP, 2002, 185 pages, article « la docimologie, et après ? ») élaborée suite à un stage de formation des enseignants de l’académie d’Aix-Marseille.

Quitte à surprendre certains, nous commencerons par dire que les réflexions d’ordre « docimologique » sont à la fois simples et anciennes. Elles sont simples car elles s’appréhendent finalement comme le lieu d’un très clair changement de cap (ou de philosophie) : le passage ou le glissement de la notation d’un objet produit à l’évaluation des compétences réellement acquises.

Elles sont d’ores et déjà historiques car elles nous renvoient deux siècles en arrière. En effet, dès 1805, un essai sur L’Enseignement des mathématiques2 dénonçait explicitement l’erreur de ciblage des examens : « Puisque ce n’est pas un effort de mémoire qui caractérise le vrai savoir en mathématiques, c’est donc à tort qu’on emploie un examen oral et par coeur pour s’assurer de la capacité des jeunes gens qui se livrent à l’étude des sciences ». Cet article fustigeait le temps perdu « à rabâcher », l’illusion de « connaissances acquises que pour en faire parade un seul jour » et l’absurdité d’un enseignement organisé dans le seul but d’obtenir une bonne note à l’examen. On remarque que tout est déjà dit.

Bernard-André Gaillot

Pour aller plus loin, l’intégralité du texte est disponible ci dessous :

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